Le droit de la famille est avant tout marqué par un ancrage profond dans l’histoire, le parcours, les souvenirs, le patrimoine et parfois même les convictions. Tous ces facteurs imposent une écoute attentive et un déchiffrage des ressorts affectifs et psychologiques. Les ignorer, c’est prendre le risque d’apporter une solution juridique inadaptée. Il s’agit de donner une réponse qui peut s’inscrire dans la durée ou dans l’urgence, mais qui doit rompre avec une situation qui fragilise pour pouvoir se projeter et se reconstruire.